Par CAPCAP - 22-08-2025 21:36:27 - Aucun commentaire
La nostalgie du trail
Je suis de passage là où j'ai arrêté mon premier tronçon du tour de Bretagne en rando-course, près du sillon de Talbert, il y a 9 ans. Du coup je ressens le plaisir vécu à avoir parcouru ces km depuis le Mont-Saint-Michel et la projection du plaisir futur à faire la suite. Suite que je n'ai pas pu faire depuis toutes ces années en raison de ma santé et dont la réalisation future est bien incertaine.
Une petite séance de méditation me permet d'écouter la nostalgie du trail que je ressens au premier abord. Puis, en approfondissant, je me rends compte que cette émotion se décompose en deux autres.
La première qui vient est la peine de ne plus pouvoir pratiquer ces rando-course et par ailleurs de ne plus ressentir la fierté de faire une belle trotte comme ça sur 5 jours.
Après un moment d'exploration, cette émotion laisse la place à la seconde, le simple plaisir de courir, de sentir mon corps s'activer merveilleusement, et cela dans de somptueux paysages qui régalent les yeux et l'esprit.
J'avais déjà ressenti une scission similaire d'émotions, en voyant un jeune père émerveillé par son petit enfant, ce à quoi je n'aurai pas droit. Le malaise face à la situation se décomposait alors en la joie d'observer un amour paternel d'une part, et le profond regret de ne jamais connaître la paternité.
Ceci m'avait permis de profiter du positif, en laissant le sentiment négatif se déployer et ensuite se résorber.
Mais depuis des années, c'est comme si je n'avais plus accès à de telle clarification (en même temps, je 'e medotaos plus vraiment) Je l'espérait pourtant car ça m'avait apporté bien du confort quand je voyais une scène de paternité d'autre part
Cette expérience répétée est bien intéressante et me motivera à observer en méditation mes émotions complexes, pour mieux les comprendre et en séparer les aspects positifs et négatifs.
Billet précédent: Hommage à un grand... informaticien !
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