Par CAPCAP - 30-12-2018 22:24:20 - 7 commentaires
2018… je suis toujours trop égocentré. Mais ici c'est mon blog.
Une année marquée comme 2017 par la difficulté avec la CàP, avec un fort impact sur le moral. Je n'y reviens pas, je me suis assez étalé sur ce sujet dans mes billets précédents.
Une fin d'année chaotique, avec un très fort espoir, suivi d'un certain désespoir.
En effet, 15 ans après la dernière fois (et la première), je suis tombé amoureux!
Mais comme la dernière fois (et la première), je suis tombé bien bas, car l'autre n'a pas voulu…
De plus, je me sens très concerné par les questions environnementales. Mais je n'ai pas trouvé l'énergie de m'investir dans une ONG ou de prendre un emploi dans ce domaine.
Et malheureusement, être économe en énergie et peu émetteur de GES est peu sexy, voir plutôt repoussoir. Les homos ne seraient-ils pas plus que les homos, inintéressés par l'environnement? Être végétarien passe assez bien, mais renoncer à ses vacances lointaines passe mal.
Je sais que voir plus de monde me ferait du bien, mais ce n'est pas si simple. D'abord parce qu'une fatigue chronique m'éloigne des soirées.
Côté cardiologique, l'année a été rude pour mon père, une syncope non-objectivée, la pose d'un pacemaker, une péricardite très grave, le remplacement d'une valve… et 2 petites pertes visuelles non-objectivées, possiblement des mini-AVC.
Et pour moi, également porteur de la même maladie (prolapsus mitral) l'observation d'essoufflements plus nombreux et marqués. Lors de la dernière échocardio, j'ai cru que le cardiologue allait m'envoyer direct à l'opération… et puis non.
Dans 2 mois j'aurai 50 ans. Un demi-siècle. Presque les deux tiers de mon espérance de vie. Environ quatre cinquièmes (80%) de mon espérance de vie en bonne santé.
"En bonne santé"… voilà qui fait réfléchir. Plus de 3 décennies d'humeur dépressive et 9 ans sous antidépresseurs. Sachant qu'une dépression impacte la durée de vie de 7 à 11 ans1, qu'en est-il d'une humeur dépressive chronique?
De plus un homo vit moins longtemps qu'un hétéro, surtout en milieu hostile (ce qui n'est pas mon cas, mais je souffre d'une homophobie intériorisée)2
Bon, laissons là les nombres, ça ne dit rien de crédible pour "mon" cas.
En effet, comme le dit Alain Chamfort dans "Exister", ça fait bien longtemps que l'idée de me "désabonner" me passe périodiquement en tête. Mais le suicide arrive en moyenne à 55,7 ans chez les homos, ça "me laisse" un peu plus de 5 ans!
Si j'ose une statistique sans aucune valeur scientifique, la prochaine fois que je tomberai amoureux sera dans 15 ans. J'en aurais 65… je ne serais donc plus en bonne santé…
2019 ne devrait pas dépareiller des années d'avant, avec encore des nouvelles toujours pires de notre impact sur l'environnement. Je n'arrive pas à m'en foutre et me dire que je vis au mieux ce qui me reste à vivre.
Au printemps prochain, j'espère bien participer à une retraite de méditation. Je sens cette pratique comme très salutaire. Et en plus agréable.
Enfin, 2019 devrait voir mon temps de travail passer de temps plein à 4/5. Je devrais donc avoir 1 jour de repos de plus par semaine, me permettant d'être moins fatigué, de m'occuper de mon appartement délaissé, et de voir plus de monde avec plus d'activités, notamment culturelles.
Et pour revenir au sujet de Kikouroù, je vais sans doute faire le trail des Tranchées et un nouveau morceau du sentier côtier breton.
"M'écrire", ou "vous" écrire, m'a fait du bien.
A l'entraînement de ce matin, il y avait mon amour déçu, ça m'a piqué...
1http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/23/22381-maladies-mentales-affectent-lesperance-vie
2https://www.huffingtonpost.fr/2014/02/18/etre-homo-dans-un-milieu-homophobe_n_4807017.html
Par CAPCAP - 14-12-2018 00:19:00 - 12 commentaires
-31%
C'est ma chutte de VMA.
En 19 ans de CàP et 5 clubs, j'en ai vu des gens revenir de blessure.
Mais je n'ai jamais vu quelqu'un avoir autant perdu en VMA.
Je me demande quoi en penser.
Visiblement mon médecin concidère que je vais bien, tant que ses quelques examens sont conformes à la norme.
C'est vrai que je mange, je bois, je dors, je travaille, je pisse, je chie, je pense (peut-être trop... peut-être mal)
Ca fait 3,5 mois que j'ai repris la course, après 6 mois consacrés à la marche athlétique (pour ne pas trop perdre) Et je ne reprends toujours pas de vitesse.
Quand j'ai parlé de mes essoufflements à mon cardiologue la semaine dernière, j'ai cru qu'il allait m'envoyer à l'opération du coeur dans les 15 jours... pour finalement me donner un rendez-vous de consultation dans 6 mois! Je n'aipas tout compris.
Oublier la piste? Je risque de ne plus courir qu'une fois par semaine. Voire de devenir sédentaire, ce qui n'est ni bon pour le moral, ni pour le physique (surtout à 50 ans)
Quand même, zut, presque 1/3 de VMA en moins, c'est beaucoup !