KikouBlog de CAPCAP - Juin 2024
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5 mois déjà…

Par CAPCAP - 21-06-2024 10:21:09 - 9 commentaires

5 mois déjà…
Et 250 siestes plus tard...
Moi qui culpabilisais au bout de 4 jours d’arrêt !!!
Là, je ne culpabilise plus, je suis clairement trop fatigué pour travailler.

Côté intellect
J’ai toujours une difficulté à me concentrer, surtout sur les problèmes complexes comme la coordination de tâches.
Une discussion très tranquille sera OK, un échange "normal" va me fatiguer en 3/4h - 1h, un entretien dense me fera déconnecter en 1/4h - 1/2h...

Côté sport
En CàP, c’est bien ralenti. J’atteignais péniblement les 10km/h il y a 1 mois, aujourd’hui 8 ou 9km/h au mieux. Ca semble baisser, mais ça n’intéresse pas trop les médecins, pour eux, tant que je cours, ça va...
Bon, la vitesse je m’en fous sur le fond. Mais j’aimerais pouvoir courir encore avec les collègues plutôt que seul.
Me déplaçant à vélo, je peine dans les côtes qui m’étaient "faciles" avant.
Avec ma psy, on pense que j’arrive à courir un peu parce que j’ai un passé de "grand sportif", que je serais sans doute à l’arrêt sinon.
J’ai facilement de multiples petites douleurs comme si j’étais fragile. Mais je sais aussi que mon age augmente...

Objectivation
Ma montre Samsung indique toujours 1/4 du sommeil profond normal.
J’ai refais une polysomnographie et j’ai encore 14 micro-éveils par heure, toujours en corrélation avec les mouvements périodiques de mes jambes.
Clairement, les premiers traitements n’ont pas fonctionné. 7 mois de "perdus". Cependant, je comprends que la neurologue ne prescrive pas vite d’antiépileptique, avec les effets secondaires possibles et le risque de développer une dépendance… Je commence donc à prendre de la gabapentine. Pas d’effet secondaire à ce jour, mais pas d’effet tout court. Patience...

Ras-le-bol ?
Une de mes attentions est de ne pas m’énerver avec cette fatigue, de ne pas prendre en grippe cette vie ralentie, de ne pas haïr cette maladie qu’on ne guérit pas. Je souhaite méditer un peu plus. J’avoue que de temps en temps, je suis à deux doigts de laisser éclater le ras-le-bol...

Occupation
Entre les rendez-vous médicaux (ou les recherches de RDV), le remplissage des tableaux de suivi du sommeil, les discussions avec les proches, mes recherches sur le Net, les siestes, etc. j’ai l’impression que ce syndrome occupe l’essentiel de ma vie…
Malgré ces 5 mois d’arrêt, je n’ai pas rattrapé mon retard en paperasse, rangement, nettoyage...

Aiguillon
C’est peut-être une bonne chose de passer à demi-traitement (salaire des fonctionnaires) pour que je ne m’installe pas dans le confort (très relatif) de cet arrêt ?

Mais après ?
Quelle différence avec le chômage ? J’ai un poste qui m’attend. Mais reprendre serait difficile, après 15 ans dans ce boulot, à flirter avec le burn-out.
Quand la fatigue sera gérée, me présenter à un autre poste est-il possible à 55 ans et après des mois d’arrêt de travail ? Je sais bien que la fonction publique territoriale a beaucoup de mal à recruter (mon salaire a diminué de 8,3 % sur 10 ans) mais les DRH ne veulent pas pour autant un canard boiteux.

Voili-voilou quelques nouvelles (que j’espère à peu près claires) d’un ancien ultra-traileur, en ce jour de l’été.
Je vous souhaite de très beaux trails estivaux (ou balades à vélo…)

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