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Prise de conscience cardiaque !

Par CAPCAP - 09-07-2018 21:49:46 - 4 commentaires

Je m'étonne de ne pas y avoir vraiment pensé plus tôt.
Si on doit m'opérer de la valve mitrale quand mon taux de BNP passera au-dessus de 100, c'est que je serai bien affaibli.

 

Je n'avais pas encore pris conscience de cette période de diminution qui précédera l'opération que mon cardiologue dit inévitable.
Si je ne veux pas inutilement souffrir de cette perte de forme physique liée à la maladie de ma petite pompe, ne faut-il pas que je m'y prépare mentalement?

 

Devrais-je alors voir ma petite fissure du ménisque comme un bien??? En effet, elle m'a fait faire une pause, 14 mois sans courir, avec beaucoup moins de sport, me rabattant sur la marche. Et apprenant à accepter cette situation.

Car c'était volontaire de ma part, cet arrêt de la CàP avait pour but de voir si le ménisque voulait bien se ressouder. Volontaire et non subit. Ce problème du genou m'a fait sortir d'une certaine dépendance au sport, et m'a fait regarder en face (enfin je crois) mon rapport à l'activité physique.

 

Je suis vraiment à l'opposé du grand sportif qui se croit invincible et est brutalement arrêté par un infarctus. Moi je sais que ça va venir, doucement mais inéluctablement… Conscient de ça, je peux regarder monter la vague qui va me submerger, ou tenter de surfer le plus doucement possible, le plus loin possible et avec la meilleure humeur possible...

 

Mais puis-je me préparer à me voir diminuer? Est-il possible de se préparer à être de plus en plus essoufflé, jusqu'à ce qu'on déclenche l'intervention?

Comment ne pas laisser grandir la peur de l'affaiblissement, de ne plus prendre plaisir au sport parce que je verrai tous ses proches me doubler? Que mes jambes demanderont de l'oxygène pour en faire plus, mais ça ne viendra pas? Que je perdrai ce statut de sportif et l'image qu'il me donne de moi-même?

 

Je suis déjà très reconnaissant aux personnes qui m'ont fait découvrir la méditation, car je pressens cette pratique comme une piste pour supporter cette diminution, en adossant mon bien-être sur le présent, ce "bien-être animal" que j'ai un peu découvert en moi.

 

En attendant, c'est mon père qui va se faire opérer du cœur à l'automne, de ce même prolapsus héréditaire. Mais lui ça sera cage thoracique et cœur ouverts…

J'espère éviter ça en ne tardant pas trop. Cependant on n'anticipe pas une opération pareille, comme on pourrait le faire sur un ménisque par exemple.

 

Voici une raison de plus, s'il en fallait, de me mettre plus encore à la méditation!

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