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Ekiden de Paris 2016, bof, bof...

Par CAPCAP - 06-11-2016 22:13:49 - 4 commentaires

Ceci est plus un billet d'humeur qu'un CR de l'ekiden de Paris 2016, d'où sa présence sur mon kikoublog.

Je n'avais pas prévu de participer à cette course, n'étant décidément pas un adepte de la route, ni du court et pas plus des grosses manifestations (comme disait Brassens, "au-delà de quatre on est une bande de c_n", alors à 10000, que dire...)
En fait j'ai remplacé un coureur sur un relais, me trouvant en 4e place, soit sur 10km. Environ 10 fois plus court que mes courses préférées...

Tout démarre bien, avec un superbe soleil, un peu frais tout de même. Nos 14 équipes sont là au pied de la Dame de Fer, prêtes à en découdre.
Le passage de la sécurité prend du temps, mais raisonnablement. Un couloir spécial 1er relais est prévu. Après ça se corse. Les box sont loin. Ce ne sont que des barrières qui définissent une zone... où on ne peut pas rentrer!!! Seul le prochain coureur peut s'y glisser. Les autres (80% donc) attendent dans une sorte de grand couloir coincé entre les box et un souterrain. Autant dire qu'on s'est très vite trouvés très très très serrés. Et bousculé par les malheureux coureurs qui essaient de rejoindre leur base. 1er point noir de cette course.

Après la seconde difficulté est de percevoir assez tôt son relayeur précédent, parmi une quinzaine de paires d'yeux, au milieu des 1600 équipes... et un coureur sur deux est habillé du t-shirt jaune de l'organisation... autant dire qu'on n'est pas aidé!  Je repense au marathon relais du Val de Marne, où la boucle permettait à chaque équipe de voir confortablement son coureur et de prévenir le relayeur suivant. De plus, l'organisation voyait les coureur et annonçait au micro le numéro de l'équipe. A Paris, c'est démerde, démerde... Aucune aide de l'organisation. Il y avait en face de nous une malheureuse coureuse qui appelait son relayeur désespérément, pendant plusieurs minutes! 

Bon, on assiste au passage du 1er relais de 5km, ambiance, on discute du parcours...
Puis il faut attendre une quarantaine de minutes (10km) Le temps commence à paraître long, il ne fait pas chaud, aucun endroit pour s'asseoir, pas un point d'eau, les toilettes sont lointaines et insuffisantes, d'ailleurs 2 de mes amies ont baissé leur culotte pour faire comme les hommes entre 2 arbres au bord de la route 2x3 voies.

Quand on ne connait pas bien le niveau de ses coéquipiers (les FrontRunners avaient 84 coureurs) on attend pas mal l'arrivée de son prédécesseur... Puis on s'élance! Enfin, vu que je suis très diesel et que je suis froid (difficile de s'échauffer dans un box, autre point noir) je tente de m'élancer.
Le parcours est assez agréable avec alternance des quais hauts et surtout des quais bas. Du soleil, peu de vent, air frais, c'est bien pour courir.

Au 5e km, je passe devant mon box, mais comme cette course est une usine, personne ne me voit passer :-( Je poursuis sur la 2de boucle dans la nostalgie du Val de Marne où on était forcément et fortement encouragé au passage devant les siens...

Je boucle donc une 2de fois, entre l'impression d'aller mieux (je suis enfin chaud) d'avoir donné ce que je pouvais, et de n'avoir pas fait de mon mieux... 46'... pas terrible... 7' de plus que mon record... Certes, on ne peut pas "performer" de la même façon sur 10km quand son objectif habituel est 10 fois plus long...
Le passage de relais se passe bien, le relayeur est le même après moi qu'avant moi, pour cause de contracture d'une coéquipière, il y en a qui savent se donner pour le groupe! ;-)

Mais ce n'est pas le cas de tous, j'apprends que notre relayeur N°6 s'est bel et bien barré, trouvant que c'était affreusement organisé et ne voulant pas poireauter là, debout, serré et bousculé, pendant 2h30... Donc tous nos efforts s'effondrent, le relais s'arrête prématurément et l'équipe est disqualifiée.
Heureusement, on profite un peu de l'ambiance de nos 13 autres équipes, de beaucoup de sourires, de moqueries et d'encouragements...

Pour le ravitaillement, je ne m'attendais pas à monts et merveilles, on n'a quand même couru au plus 10km, pas trop de risque d'hypoglycémie. Mais je trouve un peu rude de ne proposer que de l'eau aux coureurs ordinaires, alors que je vois en partant des pommes et des bananes pour le coin des clubs.

Retour un peu penaud, avec douleur à mon aponévrose droite, me disant que je ne referai certainement plus cet ekiden et regrettant encore ce très chouette marathon relais du Val de Marne qui était la course la plus sympa pour notre club, où on se voyait tous courir, quel que soit notre niveau, avec en prime un picnic dans le parc ;-)

Quant au site de suivi "live", pas terrible! Je prends la page des équipes commençant par F, 18 sur 22 affichent les derniers relayeurs comme non-arrivés! N'importe quoi!

Conclusion: ce n'était pas la course de l'année!


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