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Récit du 22 Janvier 2024 pour la course Trail des Marcassins - 17 km

Voir le récit : Croziflette, galette et crampons, 1Photo(s), 1Film(s), 4commentaire(s), 268 lectures

Romain et la paroxétine

Par CAPCAP - 20-01-2024 14:01:57 - 2 commentaires

L'histoire de Romain est bien triste…

"Les antidépresseurs dans le collimateur de la justice après le suicide d'un adolescent", cellule investigation de Radio France

Pourtant, la notice de la paroxétine précise bien (il m'a semblé) les risques d'idées suicidaires.
La prise d'antidépresseurs n'est pas anodine, comme beaucoup de médicaments. Les effets secondaires sont à suivre. Particulièrement dans ce cas, vu leur gravité et la relativité des effets. Comment savoir à quoi est dû un changement de comportement chez un proche? C'est bien plus difficile que de remarquer des boutons, des rougeurs ou des vertiges. Et malheureusement, les psychiatres étant en très faible nombre en France, ils n'ont pas le temps de donner de multiples rendez-vous pour suivre de près un patient nouvellement traité. Mais dans le cas de Romain, il semble que la famille n’ait pas été prévenue, pour qu’elle soit attentive aux signes.

Comment savoir si le traitement est en cause pour ce suicide? On n'a pas de Romain-bis, un clone ayant vécu la même vie, aimé les mêmes personnes, détesté les mêmes autres, buté sur les mêmes obstacles de la vie, mais n'ayant pas pris cette molécule. Il n'y a pas de patient témoin.
Pourtant, les tricheries de GlaxoSmithKline sont effrayantes. Ils devaient vraiment en être conscients, pour lâcher 3 milliards de dollars.

Le drame de Romain est très triste, mais on ne peut pas forcément se passer de certaines molécules dont des effets très rares peuvent être dramatiques. Le fameux équilibre bénéfice-risque est la règle, pas celle du zéro risque. Heureusement. Sinon, on n'aurait pas opéré ma cardiopathie, sachant qu'il y avait un risque de rester sur le carreau. Bien sûr, la balance bénéfice-risque va pencher un peu autrement après cette histoire.

Une pensée aussi pour les conducteurs de trains, qui dans leur carrière ont écrasé des suicidaires. C'est le cas de mon cousin. Deux fois. Rude psychologiquement de voir son TGV foncer sur un corps, et ne rien pouvoir faire. Mais il est retourné à la conduite de train, il a ce travail dans la peau et il ne supportait pas de ne rien faire.

De mon côté, il se trouve que j'ai arrêté la paroxétine à la fin de l'été, car ça aggravait mon syndrome des jambes sans repos. Après une pause sans soutien, mais chaotique, j'ai trouvé un nouvel équilibre avec un autre ISRS, la sertraline.

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Content de courir !

Par CAPCAP - 03-12-2023 21:09:00 - 1 commentaire

Content de courir !

Jeudi au stade, nous avions notre entraîneur, tout gentil. Comme d'hab.
Alors qu'au milieu, les footeux se faisaient engueuler comme du poisson pourri !
Quel plaisir peut-on prendre à venir faire du sport dans ces conditions? Je ne comprends pas. Comme ils sont nombreux à ne pas comprendre qu'on puisse trottiner pendant des heures et des heures...

Aie ! (coup de règle sur les doigts) Oui, j'avoue avoir souri quand leur entraîneur leur a crié : "Maintenant, il va falloir être intelligent!"

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Journal d’Arrêt de Travail - Mardi 3

Par CAPCAP - 03-10-2023 20:39:58 - 2 commentaires

Journal d’Arrêt de Travail
octobre 2023

Mardi 3
Réveil après une nuit "normale" de 8h30 et 5 levés-pipi. Éveil fatigué, comme d’hab.

À peine arrivé au bureau, mon chef m’appelle pour que je prenne son relai sur une analyse d’offres. Bien que débordé, je ne sais pas dire non, comme toujours.
Deux heures après, la syndicaliste CFDT à qui je m’étais confié il y a deux mois, passe pour nous parler prime, elle me voit et me demande, inquiète, comment je vais. J’évoque ma fatigue, et comme hier chez ma psy, je me mets à pleurer.
Sur leurs conseils, je vais voir mon médecin qui m’arrête.
Je suis embrumé et tremblotant.

L’appétit n’a jamais été touché, et je vais un peu mieux après un repas.

Je mets un SMS à mon chef pour le prévenir de mon arrêt. Il me répond de l’appeler pour la réunion qu’il a peu après avec le DGS… "Chacun ses priorités" comme dit la syndicaliste. Au moins, je sais maintenant à quoi m’en tenir avec lui.

J’écoute Jean-Louis Aubert, "Du Bonheur" et je pleure à nouveau à l’évocation du bonheur et de "tout le boulot" qu’il répète une douzaine de fois. Je me sens épuisé de cette vie.

Sieste. Ben quoi ? Faut bien que je remplisse le contrat : repos.

Aubert me fait le même effet...
Par chance, il me vient à l’idée d’un ami avec qui je pourrais prendre un thé au musée Bourdelle. En m’y rendant, je me sens extraterrestre dans Paris. Comme anesthésié.

Tout de suite, je me sens bien accueilli dans ce musée (gratuit) La cour d’entrée est foisonnante de plantes et de sculptures, entre les arcades. Je ressens des émotions fortes devant certaines œuvres, je ne suis pas dans un état normal. 
Mais c’est bien, ça fait glisser mes émotions de moi et ma situation, vers ces sculptures.
Sur la terrasse haute, je suis pris par "Apollon et la méditation", je me vois en Apollon (oui, je manque un peu de modestie) avec la Bienveillance déployant ses bras derrière moi…

Bon, mon ami me répond, pas dispo.
Mais je suis si content d’être venu ici.

Ça ne sera pas pour aujourd’hui, la réponse de la neurologue. Hier en effet, j’ai contacté son cabinet, sur l’insistance de ma psy, et rempli un long formulaire sur mon sommeil, il m’a fallu une plombe pour ça, notamment à cause de la fatigue.
Objectif : savoir qui de l’œuf ou de la poule est à l’origine de la fatigue et de la dépression. Les deux sont possibles. Voire un mélange des deux...

Allez! 21h approche. Je vais me brosser les dents et me coucher... À moins que je ne prenne le temps de boire un tilleul...

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Chartreuse 2023 ...

Par CAPCAP - 07-08-2023 21:14:37 - 4 commentaires

Chartreuse en 2023...

14e itinérance en rando-course… que dire une énième fois ?

 

D’abord du cœur !

La petite pompe a bien fonctionné. Elle m’a permis de faire la totalité du raid (env. 122km et 10 000 mD+) laissant cependant quelques sommets à mes collègues (Granier…)

Un découpage assez déséquilibré a fait deux journées successives à 24km et 2050mD+, du lourd, pour moi !

 

Ensuite la beauté

Ces vallées vertes joliment courbes, sont encadrées de falaises blanches violemment rugueuses. Il faut aimer les contrastes pour aimer ce massif !

Ch

En groupe…

Pas de chef, soit. Mais pas d’organisateur, c’est moins bien. L’un de nous a proposé une trace, pour, dès les premières critiques, dire que chacun devait l’adapter à ses capacités. Comme vu plus haut, des journées étaient très longues, les quatre centrales faisaient presque 10h d’activité…

Il faut aussi noter des passages très aériens et/ou techniques. Trop pour plusieurs d’entre nous. Ça a renforcé l’éclatement du groupe, jusqu’à voir l’un d’entre nous cheminer seul un jour…

Le mercredi, alors que je ralentissais pour ne pas laisser un camarade seul, et que les autres ne s’en préoccupaient pas le moins du monde, nous nous sommes trouvés devant le Pas de la Mort, trop périlleux pour moi, et beaucoup trop pour lui. Il trimballait en plus un sac à dos bien trop encombrant (et trop lourd) Du coup, je mets mon sac côté ventre, je mets son sac sur mon dos, et je commence les 300m de difficultés. Il ne s’est pas fait prier, en fait il n’a rien dit. Comme moi, il s’était mue dans un état second, très concentré et absent. Inquiétude à l’approche d’un passage avec échelons entre deux parois de calcaire, c’est passé, avec une légère torsion du corps, le sac-à-dos au dos n’a qu’un peu frotté alors que le sac ventral franchissait les échelons un à un.

Le sur-lendemain, alors qu’il fallait franchir un torrent encaissé entre deux pans de roche, j’ai à nouveau pris son sac et avancé. Un quart d’heure après, j’ai senti la tenue flancher. Avec la chute de la pression, j’ai évacué quelques larmes. C’est là que je me suis rendu compte comme j’avais pris sur moi deux jours avant. Alors je me suis dit que je ne ferai plus de passage périlleux, du fait d’un collègue, comme je n’en aurait jamais franchi par moi-même.

 

Je crois que j’ai adoré ces itinérances, dont j’étais d’ailleurs à l’initiative il y a une douzaine d’années. Mais la forme qu’elles ont prise ne me convient plus. J’ai bien aimé ce groupe, mais les personnalités me pèsent maintenant, je me sens vieux parmi des gamins…

J’ai envie de parcourir les paysages sans escalade, sans faire toujours plus difficile, toujours plus long, toujours plus… Juste parcourir les paysages.

Une page se tourne, une belle page de ma vie...

 

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Éviter la vie

Par CAPCAP - 18-07-2023 21:11:26 - 4 commentaires

Éviter la vie

1. Tout petiot
Il gèle, pas facile d'aller à l'hôpital Foch sans sortir de route. Troisième enfant, j'ai un bon mois d'avance, j'étais donc pressé de découvrir ce monde?
J'ai des boutons aux fesses et je ne reprends pas bien mon poids, du coup on me garde en couveuse et maman rentre sans moi à ce qui n'est pas encore ma maison. J'ai donc commencé ma vie par une semaine sans mes parents, sans la chaleur du sein, sans la voix que j'ai entendue depuis son ventre. 

2. Enfant, enfin...
Une situation exceptionnelle devient un inconvénient : je grandis dans une ruelle très calme où mes parents connaissent tout le monde (et à une autre époque). Du coup ma mère ne me surveille pas, elle a confiance, d'ailleurs elle reconnaît qu'elle ne savait jamais où j'étais.
J'avais peur de la bande de "grands" du bout de la rue. Mais il n'y avait personne pour me rassurer. J'étais confié à moi-même, trop jeune sans doute.
 
Ce n'est qu'à 54 ans que j'apprends ce qu'est l'attachement évitant. N'étant pas sécurisé par sa figure adulte, l'enfant n'ose pas explorer le monde, il craint de faire les expériences normales à son âge, et il commence à éviter, car il n'a personne à qui exprimer ses peurs. Comme il se sait pas ou mal écouté, il va naturellement éviter d'exprimer ses ressentis. Il se forge une carapace pour éviter les risques de la vie et pour éviter d'en souffrir.
Les cadets sont plus soumis à cette auto-protection car les adultes ont déjà à s'occuper des aînés et relativisent les difficultés du cadet, ils se disent que ça se passera bien, tout seul.
 
Me voilà donc enfant affublé d'une carapace, très loin de ressembler à la cape de super-héros que certains croient porter, alors que ce n'est que la bienveillante surveillance d'un parent.

3. Ado? … à d’autres
À 10 ans, je débarque avec un an d'avance au collège, un établissement énorme, 1 200 élèves, à l'intérieur d'un des plus grands lycées de France, Joffre à Montpellier. Il faut en plus découvrir une autre culture, puisqu'on vient de déménager de Paris. Mes parents sont très occupés par tous ces changements, stressés, voire déprimés, donc peu disponibles.
Mes camarades parlent de sexe alors que je me sens encore enfant. Ça renforce ma méfiance des grands, costauds, braillards.
À mon tour, ça vient, mais je sens que c'est différent. Très vite je m'identifie à la vermine dont les noms servent d'insulte permanente : "sale PD" ou "espèce d'enculé".
Je suis loin de m'affirmer, de découvrir le monde, les gens, le désir, les sentiments, au contraire je conforte ma carapace et m'y réfugie profondément. Incapable de tout sport qui pourrait me faire toucher l'autre ou engager des relations de jeu, de rivalité, de supériorité. Je me réfugie dans le jardinage, là où on peut être seul.
Déconnecté, isolé, déjà déprimé, mes très bonnes notes virent au passable.

4. Étudiant et tendu
À l'école d'Architecture, il y a des étudiants ouvertement homos, je les vois bien, je vois bien qu'ils sont plutôt acceptés. Mais je suis trop coincé pour être capable d'aller vers eux. À ma carapace s'ajoute la honte, la honte de mon incapacité à faire ce petit effort vers eux, la honte de cette homophobie déjà intériorisée, une honte profonde de ce que je suis. Heureusement, des études intéressantes me permettent de m'investir dans le travail, un classique chez les évitants.

5. Un marsouin sur mars
Mes études terminées, à 25 ans, l'armée m'envoie faire mon service militaire en tant que marsouin à l'autre bout du monde. Être à 18 000 km de mes proches ne me pose pas trop de problèmes, puisque je n'ai jamais été très proche de "mes proches".
J'ai 5 ans de plus que mes camarades, mais eux sont tellement plus affirmés, bavards, joueurs... vivants en fait.
Un camarade passera des mois à me faire des avances sexuelles, mais je ne les entendais pas, j'étais dissocié de cette partie de mon cerveau qui entendait ces mots, j'étais comme anesthésié et cependant quelque chose en moi hurlait mon désir pour lui. J'étais à la fois les cris et la chambre sourde. Et j'étais un paquet de honte qui avait une peur bleue de la hiérarchie, et de l'éventualité d'être découvert comme gay.

6. Du boulot au bitume
Je travaille, je suis un citoyen à part entière. Sauf que je suis toujours puceau et que je côtoie bien moins de monde que quand j'étais étudiant. J'ai horreur des soirées festives où on danse. Ça m'arrange d'aimer le rock-punk car ça se danse forcément seul, pas de risque de slow...
À trente ans, je travaille à Versailles et me décide à trottiner dans le parc. Ça me vide la tête, dans la "nature". Je découvre aussi le bien-être apporté par le sport. Je m'inscris dans le club d'athlétisme du coin et je passe d'aucun sport à 5 séances hebdomadaires, ça fait tellement de bien de se vider la tête de ces douleurs que j'y passe presque tout mon temps libre. Grâce à Internet balbutiant, je découvre un club de course à pied LGBT.

7. Mes paires de running avec mes pairs
J'ose enfin me rendre à un entraînement des FrontRunners. Je n'en mène vraiment pas large. Mais l'accueil est très respectueux et sympathique. Je me rends compte que les homos sont des gens comme tout le monde, qu'ils ne vous sautent pas dessus! Je me sens con, mais aussi très heureux parmi eux. Cependant, tout bloqué que je suis, il me faudra encore 3 ans pour avoir ma première relation sentimentale et sexuelle. Et en même temps ma première déception amoureuse... Je vais doubler ma peur viscérale du conflit d'une peur de la séparation, avant même de pouvoir échanger avec les gens et encore moins de flirter. 

8. Dit social ou dissocié ?
Les années passent, l'évitement se mue de plus en plus en dissociation. Je ne ressens plus grand-chose. Ici une catastrophe naturelle, rien. Là un attentat, rien. On me déclare mort ça me laisse froid. Mon père meurt d'un cancer du pancréas et je ne pleure pas, je ne suis même pas triste, juste résigné. On me dit qu'on va arrêter mon cœur pour le réparer, ça ne m'impressionne pas plus que ça.

Ces dernières vingt années, j'ai vu une sophrologue, un coach, cinq psys... Pour un gain minime. Enfin quand même pour un coût de 30 000 €.
Cette fois, je crois être tombé sur une "meilleure" psy. Elle évoque l'attachement évitant, et rétrospectivement, tout semble se remettre en place dans ma vie, je crois comprendre mon parcours évitant. 

9. Chapitre neuf
Et c’est le chapitre neuf, qui reste à construire... 
. . .

Pour en savoir plus : Gwénaëlle Persiaux : Coupé des autres, coupé de soi !

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Prendre le train de banlieue un 11 juin 2023

Par CAPCAP - 25-06-2023 08:44:53 - 5 commentaires

 

8h25, je pars pour la gare Montparnasse, à pied, confiant. Je reconnais bien le Hall 2, les voies de banlieue sont à l’ouest, mais il vaut mieux le savoir. Je ne trouve pas de borne à billet autre que "grandes lignes". Je croise un agent (oui, oui!!!) qui me dit d’aller dans le hall 1.


Au bout d’un looong tapis roulant, j’arrive donc dans le centre commercial… heu, pardon, dans la gare hall 1. Plein de monde (heureusement que ce n’est pas une heure de pointe) plein d’enseignes de bouffe, et du côté "SNCF" des pubs pour l’abonnement qu’il vous faut ou pour la dernière carte à la mode, mais pas d’indication visible sur ma destination ou un guichet de vente "banlieue" (oups ! qu’est-ce que je demande là, on ne va quand même pas payer des humains!)
Je trouve une borne qui n’est pas "grandes lignes", elle s’appelle REMI. Bonjour Remi, je voudrais un billet pour Villiers. Moi pas connaître ! que Remi me répond. Penaud, je comprends que ma borne, malgré sa bonne volonté, est restreinte à Centre-Val-de-Loire…


À la "SNCF", c’est un peu "diviser pour mieux régner". Plutôt que de mutualiser les bornes (je n’ai pas dit les "bornés" !) on sépare les serviettes des torchons : là les grands voyageurs, là les moyens-moyens, et là les banlieusards. Pourtant ça fait bien trente ans que les ordinateurs savent faire du "multitâche", les bornes pourraient faire toutes distances, mais pas à la "SNCF"…
Avec un peu de fermeté, je suis sûr qu’on pourrait faire entendre ça aux petits rois qui président les conseils régionaux financeurs… quoique, un politique, c’est souvent "bornés" !


Planqué derrière les bornes, un agent d’accueil SNCF (oui, oui, j’en ai trouvé un!!! J’aurais dû jouer au loto ce jour-là!) mais très occupé, me dit d’aller "par là"
Au milieu de Paul, Pierre (Hermé), Roberta, Eric (Kayser)… je finis par trouver les lignes banlieue… et la fameuse borne banlieue ! Enfin, il y en a deux, Valérie est grand prince (doit-on dire grande-princesse?) Elles sont donc occupées… et je vois partir mon train. Il était impossible de le prendre sans billet, vu la hauteur des "portillons" de contrôle des billets.


Bon, j’ai 1 heure avant le prochain train. Je décide de me poser devant un café. Mais pas ici, je ne veux pas financer ce supermarché. Je sors, café-PMU, je ne veux pas cautionner non plus… Café-tabac, je passe aussi mon chemin… Je finis par trouver mon café accueillant.


J’essaie de prendre un billet banlieue sur l’appli SNCF-connect, après tout, elle sera peut-être moins bornée que les bornes. Au moins, elle a la gentillesse de comprendre ma demande et de me proposer de télécharger sa petite sœur, l’appli IDF-mobilité, ce que je fais. Polie, elle me demande toute une série d’autorisations. Puis elle veut que j’active le NFC, soit, je ne suis pas à une nouveauté près. Puis elle vérifie sa compatibilité, chouette, mon coucou de 4 ans n’est pas un dinosaure !


Mon café bu, je me sens d’attaque pour découvrir ce nouveau monde de l’appli IDF-mobilité. J’y trouve toute la panoplie des abonnements Navigo, des billets de métro T+ à l’unité et en carnet virtuel de dix… Mais, comment dire… il n’y a pas de billet banlieue ??? Je bois mon verre d’eau et m’y replonge (dans l’appli, pas dans l’eau) Je revois tout ce beau monde, mais pas les billets de banlieue… Tout ça pour ça…


C’est au comble de mon désemparement qu’une amie du groupe que je devais rejoindre, m’appelle, car elle ne me trouve pas à la gare d’arrivée, et pour cause ! Ça me regonfle et je renonce à abandonner. On ne m’aura pas "pour si peu" !
Je me dirige alors vers la station de métro "Paris Montparnasse". Je trouve une borne RATP qui me délivre en quelques secondes le sésame, un bout de carton avec une bande magnétique dessous !

 

Bilan, j’ai perdu une heure de ma journée de méditation, mais je ne regrette rien, car même amputé d’une heure, ce fût vachement bien :-)
PS : heureusement, j’avais aussi pris un billet retour à la borne RATP :-D

 

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Retour du retraité

Par CAPCAP - 20-04-2023 23:11:39 - 2 commentaires

AYÉ !

C'est le retour à la piste, la reprise du fractionné, à nouveau une séance en semaine...
Ça sent un début de normalité ! 😃

Bien sûr, ça doit faire bizarre de voir un type qui va au stade pour plafonner à 9km/h 
Voire, c'est chiant pour ceux qui ont une VMA de 18km/h! 🙄

Je suis content d'être là, je n'étais pas venu depuis 1 an (sauf 2 exceptions) 

Pourtant, ça sent la retraite...
Comme le maçon retraité qui va faire un peu de carrelage chez lui. Ou comme le chauffeur à la retraite qui conduit ses petits-enfants à la mer.
Ça ne me semble pas très sérieux.
Je me donne à fond "pour de faux", en dilettante...
Il n'y a pas d'enjeu. Je laisse les jeunes croire encore qu'il y en a un 😂

Bon, de toute façon, il est hors de question que je me donne à fond pour une reprise!
Je ne sais même pas si mon cardiologue apprécierait de me voir là...
Il est pour que je fasse du sport "à la sensation" pour limiter les excès.
Il ne voit pas trop l'intérêt du cardiofréquencemètre.
Heureusement, car la montre connectée qu'on m'a passée (Watch3 Samsung) est fort peu précise dès que je monte un peu. 👎

C'est étrange, quand je courais ce soir, que je voyais les autres coureurs, c'est comme si ça me paraissait encore plus irréel qu'on m'ait ouvert le thorax, puis le cœur, pour y faire un peu de couture...

Bon, je ne sais trop quoi dire de ce test. 
Peut-être bien positif.
Je serais apte à réapprendre à mon cœur à nourrir les jambes qui accélèrent?
Je le sens bien ainsi. ☺️

Sous la douche, je me fichais de savoir si on voyait ma cicatrice sur le sternum.

Toutefois, je suis rentré chez moi sans passer par la case du bar où on prend traditionnellement un verre. J'ai encore besoin de mes heures de sommeil !

"La vie est sans enjeu, et c'est tant mieux !" ☺️

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Semi-anniversaire !

Par CAPCAP - 06-03-2023 20:40:49 - 3 commentaires

6 mois !
6 mois déjà depuis cette visite en profondeur de mon palpitant.

Le couturier avait donc suturé A2 et P2 (les valves) avec succès, le liquide vital ne reflue plus, l’insuffisance n’est plus !
En gros, sont passés 1,5 mois en chambre médicalisée, 1,5 mois de réadaptation de jour et 3 mois déjà de travail à mi-temps, par demi-journées.

Je ne m'arrête plus en montant les trois étages de mon bureau, ce qui avait été le symptôme déclencheur.
Le besoin de faire une sieste diminue, les nuits restent longues (9h en moyenne)

Reprise de la natation hebdomadaire, après presque trente ans…
PPG hebdomadaire avec le club !
Encore peu de course, environ 10km par semaine…
Mais ces activités font très plaisir !
Bien sûr, la vitesse a chuté : je faisais du footing de récupération à 12km/h avant le covid, pour 7 à 8km/h dernièrement… Au moins, j’ai une grosse marge de progression !!!

Prochaine étape : arrêt des fluidifiants et autorisation de faire de la compétition (surtout pour y aller avec les collègues!)
Avec en ligne de mire le raid rando-course estival, qui me fait très envie ! ! !

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Ah, pas le temps de s'ennuyer !

Par CAPCAP - 22-11-2022 12:45:26 - 5 commentaires

C'est vraiment l'année du CŒUR !

Consultation cardio en mars

Hospitalisation préopératoire en mai

Opération le 6 septembre

Gardé en hospitalisation jusqu'à fin octobre

 

Petit footing tranquillou le 5 novembre... pour voir. Béh justement, j'ai pas bien vu! Au bout de 10 minutes, perte de la vision de l'œil gauche.

Cardiologues sont confiants, suis encore sous anticoagulants, vaisseaux du cou observé en mai, pas de prédisposition (diabète, surpoids, âge, cigarette, alcool...)

Petit tour chez un ophtalmo (je n'en n'ai pas vu depuis une quinzaine d'années) tout est OK

Donc retour à l'hypothèse cardio, prochaine étape : IRM cérébrale pour voir s'il y a une trace d'un accident ischémique transitoire...

Ça serait ballot de faire un AVC, après avoir consacré presque trois mois de son année à réparer son cœur!

Je vous tiens au jus...

 

PS: Je reprends le travail à mi-temps dans 2 jours


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